Fashion victime?
Après cet après-midi passé dans les rues d'Angers à faire du shopping, je me demandais si j'entrais dans la case "fashion victime". Question existentielle évidemment. J'ai donc décidé d'enquêter, le tout étant de savoir si j'en une ou non.
Selon mon dictionnaire (Le petit Larousse Illustré, 2006) une victime est :
Une personne tuée ou blessée; personne qui a péri dans une guerre, une castastrophe, ect. Soyons clairs, si c'était le cas, je ne serais pas en train d'écrire ce billet donc je ne suis pas morte. Mes vêtements ne sont pas violents et ne m'ont jamais blessée ou du moins pas intentionnelement (j'ai pardonné à la vilaine fermeture éclair qui m'avait pincé).
Personne ou groupe qui souffre de l'hostilité de quelqu'un, de ses propres agissements, des évènements. Je ne souffre ni de l'hostilité de mes vêtements, ni de l'hostilité de mes achats compulsifs, ni de l'hostilité des soldes. Si quelqu'un souffre, c'est mon porte monnaie et à la rigueur mon placard.
Créature vivante offerte en sacrifice à une divinité. Non, je n'ai pas non plus été sacrifiée, mais pour la même raison que dans le 1., vous le saviez. Le contenu de mon porte monnaie par contre ne peut pas en dire autant.
Si on s'en tient à cette définition, je ne suis en aucun cas une fashion victime. La vraie fashion victime, c'est mon porte monnaie. Ouf, ça soulage ma conscience tout ça!